Bien chers amis, je vous écris pour vous conter ce qui m'est arrivé hier, la découverte que j'ai faite en entrant dans la cuisine de mon foyer munichois. J'y ai rencontré Markus, mon voisin d'étage, qui mangeait un plat jusqu'alors pour moi inconnu: une salade de saucisse !
Vous savez que le général de Gaulle dans un réplique célèbre a qualifié la France de pays où il y a plus de types de fromages que de jours dans l'année. Je ne vais pas me lancer dans une éloge fromagère maintenant, même si j'en ai l'envie.
En fait, je constate: si la France est véritablement le pays des fromages (et peu être aussi des vins), alors l'Allemagne c'est le royaume de la saucisse ! Chaque village en France, chaque région a son fromage local. Il en est de même ici au moins en Bavière (et au mieux en Allemagne): chaque ville et chaque village a SA saucisse typique !
Maintenant revenons a mon histoire, le récit ainsi que les photos qui suivent vont, je l'espère, vous prouver l'importance culturelle et alimentaire de la saucisse. Il existe un plat qui s'appel la salade de saucisse !! "Wurst Salat" (je ne suis pas sure de l'orthographe). Incroyable pour moi qui considère qu'une salade est techniquement un plat composé de légumes, céréales, fruits et autres choses, mais globalement de végétaux mélangés !
Ici, rendez vous compte qu'il font une salade composée à 80% de saucisse, le reste étant des oignons frais, un peu d'ails, des herbes, du fromage et une sauce a base de vinaigre. La saucisse utilisée est un type spécifique qui se mange froid.
J'ai gouté, c'est très bon, surtout avec une bonne bière et un bretzel fourré au beur !! Bon, je vous laisse,écrire cet article m'a donné faim !
Si vous êtes intéressé, cliquez sur la photo pour agrandir.
Guten Appetit !
JJ
PS. Markus est bavarois. Il mangeait pas vraiment sa Wurst Salat avec un bretzel et une bière, c'est moi qui les lui ai apportés pour la photo.
jeudi 28 janvier 2010
mercredi 13 janvier 2010
Traits politiques de la France et des français
Comme vous le savez vous et moi, la France semble avoir une culture politique assez unique en son genre et très caractéristique aux yeux des étrangers.
En lisant un résumé dans une revue de Relations Internationales de l'ouvrage
French Negotiating behavior: Dealing with La Grande Nation
( 2003) de l'ancien stratège de la CIA Charles COGAN aujourd'hui chercheur et professeur émérite à Harvard (consulter la page wikipédia pour en savoir plus: LIEN)
J'en ai tiré les grands traits de la culture politique française, qui comme vous le savez tous, est essentiellement basée sur l'Etat. Ainsi donc, l'auteur relève des caractéristiques dominantes, particulièrement visibles lors des négociations des hommes d'état français (politiciens et fonctionnaires) avec d'autres organisations (syndicats, entreprises, institutions internationales et états). Ces considérations sont accompagnées tout au long de l'ouvrage d'anecdote croustillantes et nombreuses.
Aussi, j'en viens à ce que je souhaitais vous faire partager et qui est contenu dans les paragraphes si dessous.
Ce qui caractérise l'homme d'état français:
- le culte de l'état
- l'antilibéralisme et l'anticapitalisme
- le culte de la raison carthésienne
- l'endogamie intellectuelle [ndl: une forte critique!]
- le culte du formel
Contexte historique des phénomènes étudiés:
- perte de rang international du pays
- rééquilibrage [ndl: pas compris là]
- illusions (en particulier de grandeur)
Avec un gouvernement de:
- tentative de prise en compte globale des problèmes
- dimension [ultra] formaliste des échanges
- exécution rigoureuse des directive [ndl: enfin, on est encore loin de l'administration allemande...]
- dimension morale est intégrée (en tant que légitimité et légitimation)
- autonome vis à vis de la majorité, de l'opinion majoritaire
...Qui rencontre des problèmes:
- rigidité dialectique
- méconnaissance des subtilités culturelles propres aux cultures endogènes
- goût pour la simplification historique
- manque de références lourdes sur le terrain sociologique et politique [ndl: les anglo-saxons ne reconnaissent que peu de nos politologues, sociologues et autres économistes]
- fixation sur les impératifs de rang, prestige et pouvoir au détriment des impératifs d'efficacité
- absence de retour sur l'erreur
Mon opinion: ce monsieur me semble, malgré un point de vue un peu trop négatif, pointer là les grandes caractéristiques propres à la culture politique française. J'ai trouvé ça plutôt amusant, c'est pourquoi je vous en ai fait part.
JJ
J'en ai tiré les grands traits de la culture politique française, qui comme vous le savez tous, est essentiellement basée sur l'Etat. Ainsi donc, l'auteur relève des caractéristiques dominantes, particulièrement visibles lors des négociations des hommes d'état français (politiciens et fonctionnaires) avec d'autres organisations (syndicats, entreprises, institutions internationales et états). Ces considérations sont accompagnées tout au long de l'ouvrage d'anecdote croustillantes et nombreuses.
Aussi, j'en viens à ce que je souhaitais vous faire partager et qui est contenu dans les paragraphes si dessous.
Ce qui caractérise l'homme d'état français:
- le culte de l'état
- l'antilibéralisme et l'anticapitalisme
- le culte de la raison carthésienne
- l'endogamie intellectuelle [ndl: une forte critique!]
- le culte du formel
Contexte historique des phénomènes étudiés:
- perte de rang international du pays
- rééquilibrage [ndl: pas compris là]
- illusions (en particulier de grandeur)
Avec un gouvernement de:
- tentative de prise en compte globale des problèmes
- dimension [ultra] formaliste des échanges
- exécution rigoureuse des directive [ndl: enfin, on est encore loin de l'administration allemande...]
- dimension morale est intégrée (en tant que légitimité et légitimation)
- autonome vis à vis de la majorité, de l'opinion majoritaire
...Qui rencontre des problèmes:
- rigidité dialectique
- méconnaissance des subtilités culturelles propres aux cultures endogènes
- goût pour la simplification historique
- manque de références lourdes sur le terrain sociologique et politique [ndl: les anglo-saxons ne reconnaissent que peu de nos politologues, sociologues et autres économistes]
- fixation sur les impératifs de rang, prestige et pouvoir au détriment des impératifs d'efficacité
- absence de retour sur l'erreur
Mon opinion: ce monsieur me semble, malgré un point de vue un peu trop négatif, pointer là les grandes caractéristiques propres à la culture politique française. J'ai trouvé ça plutôt amusant, c'est pourquoi je vous en ai fait part.
JJ
lundi 11 janvier 2010
Crise démocratique en Europe ? Le cas de la Hongrie.
Cet article peut encore être modifié.
Il résulte d'une réaction de Flo, publiée sur facebook en réaction à un article que j'avais mis en lien.
Article de base:
Il résulte d'une réaction de Flo, publiée sur facebook en réaction à un article que j'avais mis en lien.
Article de base:
Hongrie, d'un oublie à l'autre.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/28/01003-20091228ARTFIG00270-hongrie-d-un-oubli-a-l-autre-.php
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/28/01003-20091228ARTFIG00270-hongrie-d-un-oubli-a-l-autre-.php
Commentaire de Florian:
merci, c'est un article intéressant qui a -pour une fois- le mérite de revenir n peu sur l'histoire et de permettre de lever certaines questions. je ne suis pas du tout fin connaisseur de ce pays ou de l'europe centrale..mais tout de même il est très intéressant d'étudier la progression des ex - pays de l'est, maintenant dans l'UE. montée des extrémismes, rejet de l'Europe pour certains (Hongrie, Tchéquie) ; d'autres par contre se sont mieux accommodés de leur nouvelle position (comme la Pologne qui est le pays de l'UE qui utilise le mieux mes fonds communautaires). un des problèmes sous-jacent , à mon avis , est la capacité à assumer son passé.... See More
comme il est rappelé dans l'article, ils n'ont pas été gâtés : empire effondré, territoires perdus, peuple humilié, occupations etc.
Mais ils étaient les premiers à la sortie du communisme (cf. les événements de l'été 89).
finalement, la situation actuelle montre que quelque chose s'est mal passé en chemin. Je pense , encore une fois selon mes humbles connaissances , qu'un des principaux problèmes n'est pas l'oubli de leur histoire ; mais le fait de ne pas l'assumer.
si l'on oubli quelquechose, cela finit par ne plus exister, et est même à long terme effacé de la conscience collective. Alors que si l'on refuse de faire face à son passé et qu'on le garde enfoui comme un tabou il est impossible de tourner la page et aller de l'avant. cela a donc des conséquences très grave : tant que tout va bien.. on ne s'en fait pas trop ; quand ca ne va plus : on observe cela : un retour de certains démons comme l'antisémitisme.
Certains pays ont à l'inverse très bien su gérer le cap des années post nazies puis post soviétiques : l'Allemagne est redevenu en très peu de temps le premier pays d'Europe.
Alors, certes leur situation de départ n'était pas du tout la même, mais cela n'enlève rien à leur incroyable retour et force le respect d'autres pays occidentaux à qui un peu de rigueur ne ferait pas de mal.
désolé, j'ai été un peu long..
pour finir : dernière remarque -dans un contexte neutre, sans parler forcément de la Hongrie :
dans tous les pays où il y a la démocratie (c'est à dire ou l'on place les citoyens au centre de la politique du pays ; et où ils ont le droit et le devoir de se prononcer) il y a des poussées et dérives de toute sorte.
le fait que l'extrémisme monte n'est pas une catastrophe en soi , tant que la société réagit et prend conscience à temps du danger.
au final tout dépend de notre capacité de réaction.
Il faut juste que la réaction soit la bonne .. car sinon, la situation peut devenir gravissime.
Si nous connaissons bien maintenant l'histoire de l'Europe des années 20 et 30 , c'est pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
merci, c'est un article intéressant qui a -pour une fois- le mérite de revenir n peu sur l'histoire et de permettre de lever certaines questions. je ne suis pas du tout fin connaisseur de ce pays ou de l'europe centrale..mais tout de même il est très intéressant d'étudier la progression des ex - pays de l'est, maintenant dans l'UE. montée des extrémismes, rejet de l'Europe pour certains (Hongrie, Tchéquie) ; d'autres par contre se sont mieux accommodés de leur nouvelle position (comme la Pologne qui est le pays de l'UE qui utilise le mieux mes fonds communautaires). un des problèmes sous-jacent , à mon avis , est la capacité à assumer son passé.... See More
comme il est rappelé dans l'article, ils n'ont pas été gâtés : empire effondré, territoires perdus, peuple humilié, occupations etc.
Mais ils étaient les premiers à la sortie du communisme (cf. les événements de l'été 89).
finalement, la situation actuelle montre que quelque chose s'est mal passé en chemin. Je pense , encore une fois selon mes humbles connaissances , qu'un des principaux problèmes n'est pas l'oubli de leur histoire ; mais le fait de ne pas l'assumer.
si l'on oubli quelquechose, cela finit par ne plus exister, et est même à long terme effacé de la conscience collective. Alors que si l'on refuse de faire face à son passé et qu'on le garde enfoui comme un tabou il est impossible de tourner la page et aller de l'avant. cela a donc des conséquences très grave : tant que tout va bien.. on ne s'en fait pas trop ; quand ca ne va plus : on observe cela : un retour de certains démons comme l'antisémitisme.
Certains pays ont à l'inverse très bien su gérer le cap des années post nazies puis post soviétiques : l'Allemagne est redevenu en très peu de temps le premier pays d'Europe.
Alors, certes leur situation de départ n'était pas du tout la même, mais cela n'enlève rien à leur incroyable retour et force le respect d'autres pays occidentaux à qui un peu de rigueur ne ferait pas de mal.
désolé, j'ai été un peu long..
pour finir : dernière remarque -dans un contexte neutre, sans parler forcément de la Hongrie :
dans tous les pays où il y a la démocratie (c'est à dire ou l'on place les citoyens au centre de la politique du pays ; et où ils ont le droit et le devoir de se prononcer) il y a des poussées et dérives de toute sorte.
le fait que l'extrémisme monte n'est pas une catastrophe en soi , tant que la société réagit et prend conscience à temps du danger.
au final tout dépend de notre capacité de réaction.
Il faut juste que la réaction soit la bonne .. car sinon, la situation peut devenir gravissime.
Si nous connaissons bien maintenant l'histoire de l'Europe des années 20 et 30 , c'est pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
mardi 5 janvier 2010
Marchés de Noël magiques en Bavière
Je vous avais déjà fait part des merveilles de l'automne bavarois.
Mais qu'en est il de l'hiver ? Cette année, celui-ci a tardé à arriver: pas de neige, des températures agréables jusqu'au début du mois de décembre, de magnifiques ciels bleus, des petits vents chauds (typiques de la Bavière). La neige est finalement arrivées, 10 jours avant Noël, avec la vague de froid qu'à connue toute l'Europe au même moment. Il a fait prêt de -10 en pleine journée à Munich et -17 la nuit, mais il n'y a pas à se plaindre, certaines régions d'Allemagne ou de France étaient bien plus froides.
C'est un peu avant cela que la neige s'est mise à tombée, par petites vagues, 1 cm le matin, un autre le soire, encore un peu la nuit, le lendemain, rien et puis sa recommence: un jolie temps pour profiter des marchés de Noëls, spécialité bavaroise.
A propos des marchés de Noël:
en France, les marchés de Noël sont un phénomène récent, portés par la classe moyenne en manque de repères pour les fêtes de décembre, le côté commercial, très présent, tend à oblitérer l'authenticité de la tradition sur laquelle il s'appuie.
En Allemagne, les marchés de Noël existent depuis longtemps (XVIIIème ou XIXème siècle ?).
Celui de Nuremberg, le "Christskindlemarkt" est le plus connu. J'ai eu la chance de le parcourir lors de ma visite de la capitale du Frankenland (nord de la Bavière).
Au fond les marchés de Noël, d''après ce que j'ai constaté à Munich, se sont des endroits très conviviaux où les gens aiment se réunir, en famille, entre amis, collègues de bureau, afin de boire ensemble un vin chaud, manger une saucisse, dans une ambiance chaleureuse et amicale.
Souvent des groupes musicaux jouent des musiques célébrant cette période de l'année: chants religieux, airs populaires et folkloriques bavarois.
J'aimais me retrouvais dans cette ambience, prêt de l'institut d'études politiques de l'université, dans le jardin anglais se trouve un lieu magique, la "Chinesicher Turm" autour de laquelle se tient un marché de Noël, le plus beau que j'ai vu lorsqu'il est illuminé de nuit. Je passais toujours avant et après les cours afin de m'imprégner et profiter de l'atmosphère qui y régnait. Voici quelques photos de jour.
To be continued... Bien à vous, JJ.
Mais qu'en est il de l'hiver ? Cette année, celui-ci a tardé à arriver: pas de neige, des températures agréables jusqu'au début du mois de décembre, de magnifiques ciels bleus, des petits vents chauds (typiques de la Bavière). La neige est finalement arrivées, 10 jours avant Noël, avec la vague de froid qu'à connue toute l'Europe au même moment. Il a fait prêt de -10 en pleine journée à Munich et -17 la nuit, mais il n'y a pas à se plaindre, certaines régions d'Allemagne ou de France étaient bien plus froides.
C'est un peu avant cela que la neige s'est mise à tombée, par petites vagues, 1 cm le matin, un autre le soire, encore un peu la nuit, le lendemain, rien et puis sa recommence: un jolie temps pour profiter des marchés de Noëls, spécialité bavaroise.
A propos des marchés de Noël:
en France, les marchés de Noël sont un phénomène récent, portés par la classe moyenne en manque de repères pour les fêtes de décembre, le côté commercial, très présent, tend à oblitérer l'authenticité de la tradition sur laquelle il s'appuie.
En Allemagne, les marchés de Noël existent depuis longtemps (XVIIIème ou XIXème siècle ?).
Celui de Nuremberg, le "Christskindlemarkt" est le plus connu. J'ai eu la chance de le parcourir lors de ma visite de la capitale du Frankenland (nord de la Bavière).
Au fond les marchés de Noël, d''après ce que j'ai constaté à Munich, se sont des endroits très conviviaux où les gens aiment se réunir, en famille, entre amis, collègues de bureau, afin de boire ensemble un vin chaud, manger une saucisse, dans une ambiance chaleureuse et amicale.
Souvent des groupes musicaux jouent des musiques célébrant cette période de l'année: chants religieux, airs populaires et folkloriques bavarois.
J'aimais me retrouvais dans cette ambience, prêt de l'institut d'études politiques de l'université, dans le jardin anglais se trouve un lieu magique, la "Chinesicher Turm" autour de laquelle se tient un marché de Noël, le plus beau que j'ai vu lorsqu'il est illuminé de nuit. Je passais toujours avant et après les cours afin de m'imprégner et profiter de l'atmosphère qui y régnait. Voici quelques photos de jour.
To be continued... Bien à vous, JJ.
Bonne Année à Munich !
Je vous souhaite chers lecteurs, chers amis qui lisez régulièrement ce blog, cher colistier berlino-monegasque,
une bonne, excellente année 2010 !!
Les allemands ont une manière très sympa de fêter la nouvelle année. A Munich, je fus témoins d'un spectacle impressionnant, auquel je m'attendais certes, mais qui restera graver pour toujours dans ma mémoire.
23h45, nous sortons, moi et mes amis du foyer avec qui j'ai dîner et nous dirigeons vers l'arc de triomphe ("Siegestor"), de la Leopoldstrasse, une des plus grosses avenues de munich qui se trouve à quelques centaines pas de chez nous.
Nous n'avons pas les mains vides, nous avons emportés du vin blanc (tout le mousseux avait déjà été bu), des verres, des baquettes à étincelles et des feux d'artifices.
23h55 Une fois sur place, il a déjà une foule de personnes, autour du monument, sur les trottoirs, le long de l'immense avenue. Ces personnes font exploser des pétards et trinquent.
Certains commencent a envoyer des feux d'artifices.
Très vite, le long de l'avenue, par dessus les toits au loin, des centaines de fusées volent et explosent . Je regarde au loin sur l'avenue, que je distingue de moi en moins bien à cause d'un nuage de fumée, je vois des vagues de lumières, des explosions partout, des arcs couleurs, le tout dans un gros vacarme digne d'un bombardement américain (il est minuit 05).
Nous trinquons avec les amis et nous souhaitons bonne année, même à ceux que je connais à peine, nous allumons nos bâtonnés à étincelles tous ensemble et les brandissons en l'air: c'est très beau.
Parfois, un camion de pompiers, une voiture de police ou une ambulance passe sur la route, tous gyrophares allumés. Les gens semblent ignorer les dangers des feux d'artifices et dans une sortent de délire, les nombre de fusées envoyés chaque seconde le long de l'avenue s'accroit encore chaque minute.
Minuit 20: On ne distingue plus la skyline de Munich a cause d'un épais nuage de fumée qui se développe. Une odeur de poudre flotte dans la rue. Les gens commencent à rentrer. mais de nombreuses personnes restent, essentiellement des jeunes, qui se défoulent en balancent des pétards et des feux d'artifices, parfois encore plus gros.
Il arrive qu'une fusée mal orienté parte sur un batiment, une toiture, ou même ricoche sur la route et finisse dans la foule (e explosant même de tant en tant). Les gens ne paniquent pas, c'est comme s'ils n'avaient pas peur.
Personnellement, je me protège au mieux dans mon manteau, rentre la tête et évite de marcher à découvert. Je fais le tour de la rue, traverse la place et admire le phénomène.
Un très beau spectacle, crée par le peuple pour le peuple. Une fête populaire. Un beau souvenir: Sylvester 2010.
23h45, nous sortons, moi et mes amis du foyer avec qui j'ai dîner et nous dirigeons vers l'arc de triomphe ("Siegestor"), de la Leopoldstrasse, une des plus grosses avenues de munich qui se trouve à quelques centaines pas de chez nous.
Nous n'avons pas les mains vides, nous avons emportés du vin blanc (tout le mousseux avait déjà été bu), des verres, des baquettes à étincelles et des feux d'artifices.
23h55 Une fois sur place, il a déjà une foule de personnes, autour du monument, sur les trottoirs, le long de l'immense avenue. Ces personnes font exploser des pétards et trinquent.
Certains commencent a envoyer des feux d'artifices.
Très vite, le long de l'avenue, par dessus les toits au loin, des centaines de fusées volent et explosent . Je regarde au loin sur l'avenue, que je distingue de moi en moins bien à cause d'un nuage de fumée, je vois des vagues de lumières, des explosions partout, des arcs couleurs, le tout dans un gros vacarme digne d'un bombardement américain (il est minuit 05).
Nous trinquons avec les amis et nous souhaitons bonne année, même à ceux que je connais à peine, nous allumons nos bâtonnés à étincelles tous ensemble et les brandissons en l'air: c'est très beau.
Parfois, un camion de pompiers, une voiture de police ou une ambulance passe sur la route, tous gyrophares allumés. Les gens semblent ignorer les dangers des feux d'artifices et dans une sortent de délire, les nombre de fusées envoyés chaque seconde le long de l'avenue s'accroit encore chaque minute.
Minuit 20: On ne distingue plus la skyline de Munich a cause d'un épais nuage de fumée qui se développe. Une odeur de poudre flotte dans la rue. Les gens commencent à rentrer. mais de nombreuses personnes restent, essentiellement des jeunes, qui se défoulent en balancent des pétards et des feux d'artifices, parfois encore plus gros.
Il arrive qu'une fusée mal orienté parte sur un batiment, une toiture, ou même ricoche sur la route et finisse dans la foule (e explosant même de tant en tant). Les gens ne paniquent pas, c'est comme s'ils n'avaient pas peur.
Personnellement, je me protège au mieux dans mon manteau, rentre la tête et évite de marcher à découvert. Je fais le tour de la rue, traverse la place et admire le phénomène.
Un très beau spectacle, crée par le peuple pour le peuple. Une fête populaire. Un beau souvenir: Sylvester 2010.
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