Comme vous le savez vous et moi, la France semble avoir une culture politique assez unique en son genre et très caractéristique aux yeux des étrangers.
En lisant un résumé dans une revue de Relations Internationales de l'ouvrage
French Negotiating behavior: Dealing with La Grande Nation
( 2003) de l'ancien stratège de la CIA Charles COGAN aujourd'hui chercheur et professeur émérite à Harvard (consulter la page wikipédia pour en savoir plus: LIEN)
J'en ai tiré les grands traits de la culture politique française, qui comme vous le savez tous, est essentiellement basée sur l'Etat. Ainsi donc, l'auteur relève des caractéristiques dominantes, particulièrement visibles lors des négociations des hommes d'état français (politiciens et fonctionnaires) avec d'autres organisations (syndicats, entreprises, institutions internationales et états). Ces considérations sont accompagnées tout au long de l'ouvrage d'anecdote croustillantes et nombreuses.
Aussi, j'en viens à ce que je souhaitais vous faire partager et qui est contenu dans les paragraphes si dessous.
Ce qui caractérise l'homme d'état français:
- le culte de l'état
- l'antilibéralisme et l'anticapitalisme
- le culte de la raison carthésienne
- l'endogamie intellectuelle [ndl: une forte critique!]
- le culte du formel
Contexte historique des phénomènes étudiés:
- perte de rang international du pays
- rééquilibrage [ndl: pas compris là]
- illusions (en particulier de grandeur)
Avec un gouvernement de:
- tentative de prise en compte globale des problèmes
- dimension [ultra] formaliste des échanges
- exécution rigoureuse des directive [ndl: enfin, on est encore loin de l'administration allemande...]
- dimension morale est intégrée (en tant que légitimité et légitimation)
- autonome vis à vis de la majorité, de l'opinion majoritaire
...Qui rencontre des problèmes:
- rigidité dialectique
- méconnaissance des subtilités culturelles propres aux cultures endogènes
- goût pour la simplification historique
- manque de références lourdes sur le terrain sociologique et politique [ndl: les anglo-saxons ne reconnaissent que peu de nos politologues, sociologues et autres économistes]
- fixation sur les impératifs de rang, prestige et pouvoir au détriment des impératifs d'efficacité
- absence de retour sur l'erreur
Mon opinion: ce monsieur me semble, malgré un point de vue un peu trop négatif, pointer là les grandes caractéristiques propres à la culture politique française. J'ai trouvé ça plutôt amusant, c'est pourquoi je vous en ai fait part.
JJ
J'en ai tiré les grands traits de la culture politique française, qui comme vous le savez tous, est essentiellement basée sur l'Etat. Ainsi donc, l'auteur relève des caractéristiques dominantes, particulièrement visibles lors des négociations des hommes d'état français (politiciens et fonctionnaires) avec d'autres organisations (syndicats, entreprises, institutions internationales et états). Ces considérations sont accompagnées tout au long de l'ouvrage d'anecdote croustillantes et nombreuses.
Aussi, j'en viens à ce que je souhaitais vous faire partager et qui est contenu dans les paragraphes si dessous.
Ce qui caractérise l'homme d'état français:
- le culte de l'état
- l'antilibéralisme et l'anticapitalisme
- le culte de la raison carthésienne
- l'endogamie intellectuelle [ndl: une forte critique!]
- le culte du formel
Contexte historique des phénomènes étudiés:
- perte de rang international du pays
- rééquilibrage [ndl: pas compris là]
- illusions (en particulier de grandeur)
Avec un gouvernement de:
- tentative de prise en compte globale des problèmes
- dimension [ultra] formaliste des échanges
- exécution rigoureuse des directive [ndl: enfin, on est encore loin de l'administration allemande...]
- dimension morale est intégrée (en tant que légitimité et légitimation)
- autonome vis à vis de la majorité, de l'opinion majoritaire
...Qui rencontre des problèmes:
- rigidité dialectique
- méconnaissance des subtilités culturelles propres aux cultures endogènes
- goût pour la simplification historique
- manque de références lourdes sur le terrain sociologique et politique [ndl: les anglo-saxons ne reconnaissent que peu de nos politologues, sociologues et autres économistes]
- fixation sur les impératifs de rang, prestige et pouvoir au détriment des impératifs d'efficacité
- absence de retour sur l'erreur
Mon opinion: ce monsieur me semble, malgré un point de vue un peu trop négatif, pointer là les grandes caractéristiques propres à la culture politique française. J'ai trouvé ça plutôt amusant, c'est pourquoi je vous en ai fait part.
JJ
Dur de se remettre à penser sciences politiques au milieu de la 3ème année, je me contenterai donc de lire et me garderai bien de commenter le travail de ce professeur ! Juste une remarque qui m'est venue à l'esprit : question lourdeur et rigidité de l'administrarion, les Americains n'ont rien à envier aux Français !!!
RépondreSupprimerDis Jérémie, c'est pour tes cours que tu lis ce genre d'ouvrage ou pour le plaisir ?