samedi 14 mai 2011

Bleu



Un paysage proche, fascinant.
- "Lorsque j'aurai un peu de temps je partirai à l'assaut de Marseille et je visiterai le plus de quartiers possibles à pied, comme pour Munich"




jeudi 3 février 2011

Trouble époque


Aujourd'hui, ou plutôt devrais-je écrire, hier (car j'écris dans la nuit), c'était donc la Chandeleur.

Je n'ai personnellement jamais compris en quoi consiste cette fête, quel est son principe et quel est l'intérêt de continuer à manger des crêpes en particulier ce jour là, alors qu'on peut en faire toute l'année. En outre, il faudra m'expliquer pourquoi tout le monde se sent "breton" ce jour là et pourquoi les rares qui le sont vraiment, se semblent se sentir si fière à cette occasion.
Bref, derrière le tralala de la "fête" et les pseudos nécessités de la tradition, je dois admettre, que ça peut être sympa de se retrouver de temps en temps avec des amis pour partager quelques crêpes et boissons.
Encore faut-il avoir des amis pour partager et faire la fête, et, parce que je connais des gens qui sont seuls dans ces moments là, je pense à eux. Cela me donne conscience de la richesse et de la chance d'avoir des amis.
Il se trouve que j'ai des amis, des gens merveilleux. Chacun de ceux que je considère comme tel à son petit travers, ces quelques gestes qui font qu'on sourit et qu'on arrive même à prévoir ce qui va se passer. Au fond, nous avons tous un "personnage" au sein du groupe d'amis. Nous prenons des comportements, nous nous dévoilons et nous exprimons dans les limites de l'image qu'ont les autres de nous. D'une certaine manière, nous voilà prisonniers d'une représentation qu'ont les autres de nous, mais nous savons que toujours nous pourrons compter sur nos amis. Et puis il y a tous ces moments où les masques tombent; l'amitié devrait perdurer par contre.

Je continue mon récit.
Aujourd'hui, une amie nous avait invité à fêter cette chandeleur chez elle. Elle s'occupait très généreusement de la partie crêpes tandis que nous autres apportions les boissons. Une grande partie de mes amis de l'IEP étaient là...
J'ai passé personnellement un excellent moment.
Grand théâtre de ces moments, où j'oublie ce qui se passe en dehors pour profiter de la compagnie de gens que j'apprécie. Je ne trouve pas de mot pour exprimer à quel point j'estime les personnes de ce cercle, c'est à la fois ennuyeux pour quelqu'un qui essai d'intellectualiser tout ce qu'il voit en permanence, mais en même temps, c'est le plaisir d'arrêter d'être logique, de ne plus tenter d'être parfait ou bien de paraître, car on sait que les autres nous apprécient tels que nous sommes.

En repartant, il y a toujours une petite déchirure. En passant le pallier, on sait qu'on retourne au travail du mémoire, au flou, à la pression, au travail de plusieurs heures sur une chaise. En quittant les amis qui partent dans la direction opposée, on se rapproche au fond de la chambre, celle qui sert de lieu de repos, de loisir et aussi et surtout de travail intellectuel.
L'IEP est devenu un lieu de récréation, j'ai importé mon lieu de travail prêt de là où je dormais jusque là. Triste chose. On profite ainsi d'autant plus le reste.

dimanche 19 décembre 2010

Reprise de Service


Chers lecteurs (s'il en reste)...

Le blog reprend du service.

Une nouvelle conception sous tendra ce blog je pense, si Florian est d'accord. J'aimerais en effet que nous continuions tous deux à éditer des articles ici.
Il s'agirait donc d'écrire sur l'Europe, sur notre société, les lieux où nous nous trouvons et ce que nous jugeons bon de faire remarquer à nos aimables lecteurs, et enfin nos réflexions, lectures, écoutes diverses. Nos pages seront, je l'espère, riches de choses intéressantes.

Merci pour votre lecture, JJ

samedi 20 novembre 2010

Certains jours on aimerait voyager

Certains jours on aimerait voyager. Ou plutôt s'échapper.Au lieu rester des heures entières dans sa chambre à travailler sans avancer, parfois on s'adonner à rêver, à partir de quelques souvenirs sublimés. Aussi, il pleut aujourd'hui, il fait froid, mais je n'arrive plus à me concentrer pour étudier, la musique qui passe à partir de mon ordinateur me laisse indifférent mais constitue une drogue. Au fond elle garantie ma bulle, grâce à elle je n'entends personne, que le bruit de l'eau qui coule de la gouttière sous ma fenêtre.
La porte de sortie est alors le rêve. Rêver, s'échapper dans d'autres dimensions, parcourir l'Europe en train, regarder à travers la fenêtre des paysages magnifiques. Le voyage, malgré les intempéries, c'est se sentir fragile, déraciné, sans repères, dans l’incertitude, mais aussi se sentir autonome et dans les mains du destin. C'est une sorte de soulagement au fond.
Rêver de cela, n'est ce pas s'enfermer dans sa propre prison mentale un peu plus, esquiver temporellement les responsabilités qui pèsent sur mes épaules chaque seconde, et s'enfermer pour de longues minutes/heures dans la chambre mentale de mes souvenirs?

Bon, je sors, je vais affronter le froid, la nuit, la pluie, la ville et les gens, je vais errer sans buts quelques temps avant de revenir à moi, là ou j'en était avant.
Se sont lors de ce genre de moment qu'on sent vraiment à quel point nous sommes des êtres construits socialement.