samedi 20 novembre 2010

Certains jours on aimerait voyager

Certains jours on aimerait voyager. Ou plutôt s'échapper.Au lieu rester des heures entières dans sa chambre à travailler sans avancer, parfois on s'adonner à rêver, à partir de quelques souvenirs sublimés. Aussi, il pleut aujourd'hui, il fait froid, mais je n'arrive plus à me concentrer pour étudier, la musique qui passe à partir de mon ordinateur me laisse indifférent mais constitue une drogue. Au fond elle garantie ma bulle, grâce à elle je n'entends personne, que le bruit de l'eau qui coule de la gouttière sous ma fenêtre.
La porte de sortie est alors le rêve. Rêver, s'échapper dans d'autres dimensions, parcourir l'Europe en train, regarder à travers la fenêtre des paysages magnifiques. Le voyage, malgré les intempéries, c'est se sentir fragile, déraciné, sans repères, dans l’incertitude, mais aussi se sentir autonome et dans les mains du destin. C'est une sorte de soulagement au fond.
Rêver de cela, n'est ce pas s'enfermer dans sa propre prison mentale un peu plus, esquiver temporellement les responsabilités qui pèsent sur mes épaules chaque seconde, et s'enfermer pour de longues minutes/heures dans la chambre mentale de mes souvenirs?

Bon, je sors, je vais affronter le froid, la nuit, la pluie, la ville et les gens, je vais errer sans buts quelques temps avant de revenir à moi, là ou j'en était avant.
Se sont lors de ce genre de moment qu'on sent vraiment à quel point nous sommes des êtres construits socialement.


dimanche 7 novembre 2010

L'aventure à réinventer.

JJ.
L’expérience européenne semble terminée, nous sommes rentrée chez nous, revenus dans nos milieux respectifs, avec nos vies qui se manifestent au niveau local (Aix, Monaco, Bandol). Cependant, dire que cet épisode particulièrement enrichissant est terminé me semble être en partie un raisonnement faux et défaitiste.
Pourquoi ? car tout d'abord l’expérience européenne est dans nos vies, qu'on le veille ou pas, les relations européenne touchent nos vies au plus près, même si parfois nous ne voulons pas le voir.
Aussi, on en arrive au démenti du jugement fataliste qui voudrait que la période des voyages et des découverte en Allemagne et dans d'autres pays de notre continent est terminée. NON, ce point de vue nous enferme dans notre situation et nous replie sur nous. Nos possibilités sont aujourd'hui bien plus importante qu'avant et nous sommes invités à renouveler ses expériences, sous une autre forme et dans d'autres contextes.

C'est ainsi que j'ai pour ma part décidé de m'engager dans une association, le Forum Européen de Munich (Ex. Forum Européen de Bruxelles) qui propose tous les ans d'organiser des débats, des espaces de débat, de discussion et de simulation de conférences internationales à Bruxelles entre étudiants des pays d'Europe et même de plus loin ! Voici leur page internet si cela vous intéresse: http://www.europeanforum.de/
L'année dernière j'avais participé au forum annuel qui avait lieu dans un centre de conférence près de Leuven (Louvain) en Belgique. J'avais été touché par la bonne ambiance et la convivialité de tous, loin de l'importance artificielle que se donnent les participant à ce genre de rencontre généralement (je pense aux simulations de l'ONU qui me paraissent excessives).

Il y a aussi autre chose, un espoir plus grand encore qui renouvelle en moi le rêve de voyage et de départ, pas seulement vers le reste de cette Europe que je suis curieux de connaitre encore mieux, mais aussi vers des destinations plus lointaine. Peut être dans le cadre de ma formation, pourrais je partir dans un pays étranger réaliser un diplôme en écologie industrielle, économie du développement ou quelques chose dans ce genre. Cela m'ouvrirais des portes sur le monde entier mais aussi me permettrait de toucher et de travailler sur des questions qui me semblent essentielles et ainsi apporter ma pierre à la construction d'un monde peut être meilleur.

Une professeure que j'apprécie énormément a un jour soutenu la thèse suivante dans un conférence et j'aimerais reprendre cette idée maintenant comme mots de conclusion: au fond les hommes sont tous des machines à rêver, c'est ce qui nous donne l'envie, la volonté d'avancer et c'est ce qui nous distingue des machines. Moi je rêve de rencontre, de découverte et de voyage.

lundi 1 novembre 2010

Ils me manquent ?

Certes, ils me manquent des fois, souvent ou tout le temps?... je me dis que ce fut une merveilleuse expérience. Il faut tout faire pour ne pas perdre les amitiés que l'on estime acquises, et certainement un jour revenir.
(JJ)