Il résulte d'une réaction de Flo, publiée sur facebook en réaction à un article que j'avais mis en lien.
Article de base:
Hongrie, d'un oublie à l'autre.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/28/01003-20091228ARTFIG00270-hongrie-d-un-oubli-a-l-autre-.php
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/28/01003-20091228ARTFIG00270-hongrie-d-un-oubli-a-l-autre-.php
Commentaire de Florian:
merci, c'est un article intéressant qui a -pour une fois- le mérite de revenir n peu sur l'histoire et de permettre de lever certaines questions. je ne suis pas du tout fin connaisseur de ce pays ou de l'europe centrale..mais tout de même il est très intéressant d'étudier la progression des ex - pays de l'est, maintenant dans l'UE. montée des extrémismes, rejet de l'Europe pour certains (Hongrie, Tchéquie) ; d'autres par contre se sont mieux accommodés de leur nouvelle position (comme la Pologne qui est le pays de l'UE qui utilise le mieux mes fonds communautaires). un des problèmes sous-jacent , à mon avis , est la capacité à assumer son passé.... See More
comme il est rappelé dans l'article, ils n'ont pas été gâtés : empire effondré, territoires perdus, peuple humilié, occupations etc.
Mais ils étaient les premiers à la sortie du communisme (cf. les événements de l'été 89).
finalement, la situation actuelle montre que quelque chose s'est mal passé en chemin. Je pense , encore une fois selon mes humbles connaissances , qu'un des principaux problèmes n'est pas l'oubli de leur histoire ; mais le fait de ne pas l'assumer.
si l'on oubli quelquechose, cela finit par ne plus exister, et est même à long terme effacé de la conscience collective. Alors que si l'on refuse de faire face à son passé et qu'on le garde enfoui comme un tabou il est impossible de tourner la page et aller de l'avant. cela a donc des conséquences très grave : tant que tout va bien.. on ne s'en fait pas trop ; quand ca ne va plus : on observe cela : un retour de certains démons comme l'antisémitisme.
Certains pays ont à l'inverse très bien su gérer le cap des années post nazies puis post soviétiques : l'Allemagne est redevenu en très peu de temps le premier pays d'Europe.
Alors, certes leur situation de départ n'était pas du tout la même, mais cela n'enlève rien à leur incroyable retour et force le respect d'autres pays occidentaux à qui un peu de rigueur ne ferait pas de mal.
désolé, j'ai été un peu long..
pour finir : dernière remarque -dans un contexte neutre, sans parler forcément de la Hongrie :
dans tous les pays où il y a la démocratie (c'est à dire ou l'on place les citoyens au centre de la politique du pays ; et où ils ont le droit et le devoir de se prononcer) il y a des poussées et dérives de toute sorte.
le fait que l'extrémisme monte n'est pas une catastrophe en soi , tant que la société réagit et prend conscience à temps du danger.
au final tout dépend de notre capacité de réaction.
Il faut juste que la réaction soit la bonne .. car sinon, la situation peut devenir gravissime.
Si nous connaissons bien maintenant l'histoire de l'Europe des années 20 et 30 , c'est pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
merci, c'est un article intéressant qui a -pour une fois- le mérite de revenir n peu sur l'histoire et de permettre de lever certaines questions. je ne suis pas du tout fin connaisseur de ce pays ou de l'europe centrale..mais tout de même il est très intéressant d'étudier la progression des ex - pays de l'est, maintenant dans l'UE. montée des extrémismes, rejet de l'Europe pour certains (Hongrie, Tchéquie) ; d'autres par contre se sont mieux accommodés de leur nouvelle position (comme la Pologne qui est le pays de l'UE qui utilise le mieux mes fonds communautaires). un des problèmes sous-jacent , à mon avis , est la capacité à assumer son passé.... See More
comme il est rappelé dans l'article, ils n'ont pas été gâtés : empire effondré, territoires perdus, peuple humilié, occupations etc.
Mais ils étaient les premiers à la sortie du communisme (cf. les événements de l'été 89).
finalement, la situation actuelle montre que quelque chose s'est mal passé en chemin. Je pense , encore une fois selon mes humbles connaissances , qu'un des principaux problèmes n'est pas l'oubli de leur histoire ; mais le fait de ne pas l'assumer.
si l'on oubli quelquechose, cela finit par ne plus exister, et est même à long terme effacé de la conscience collective. Alors que si l'on refuse de faire face à son passé et qu'on le garde enfoui comme un tabou il est impossible de tourner la page et aller de l'avant. cela a donc des conséquences très grave : tant que tout va bien.. on ne s'en fait pas trop ; quand ca ne va plus : on observe cela : un retour de certains démons comme l'antisémitisme.
Certains pays ont à l'inverse très bien su gérer le cap des années post nazies puis post soviétiques : l'Allemagne est redevenu en très peu de temps le premier pays d'Europe.
Alors, certes leur situation de départ n'était pas du tout la même, mais cela n'enlève rien à leur incroyable retour et force le respect d'autres pays occidentaux à qui un peu de rigueur ne ferait pas de mal.
désolé, j'ai été un peu long..
pour finir : dernière remarque -dans un contexte neutre, sans parler forcément de la Hongrie :
dans tous les pays où il y a la démocratie (c'est à dire ou l'on place les citoyens au centre de la politique du pays ; et où ils ont le droit et le devoir de se prononcer) il y a des poussées et dérives de toute sorte.
le fait que l'extrémisme monte n'est pas une catastrophe en soi , tant que la société réagit et prend conscience à temps du danger.
au final tout dépend de notre capacité de réaction.
Il faut juste que la réaction soit la bonne .. car sinon, la situation peut devenir gravissime.
Si nous connaissons bien maintenant l'histoire de l'Europe des années 20 et 30 , c'est pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
Belle étude Flo, j'adère totalement à ton point de vue.
RépondreSupprimerLe mérite des démocraties libérales est de permettre à toutes les opinions de s'exprimer. L'inconvéniant c'est qu'il faut composer avec toutes ces opinions et accepter la loi de la majorité.
Jérémie je te rappelerais que les peuples ont toujours été concervateur, voire réactionnaire pour les intellectuels (c'est à dire nous).
Bonsoir Sébastien et Jérémie.
RépondreSupprimerJe viens de lire à l'instant ton article sur la Hongrie. Durant 3 mois j'ai été journaliste dans un journal à Budapest et par cette occasion j'ai pu apprendre davantage sur ce sujet. Peut-être pourions nous en parler une autre fois.
je voudrais ici simplement faire part de mon vif étonnement face au commentaire de Sébastien. Comment peut-on se targuer d'être un "intellectuel", ou d'être membre d'un groupe d'intellectuels, lorsqu'on ne sait manifestemment pas s'exprimer correctement en français?
Ne dit-on pas "un" opinion?, "un" inconvénient?, n'y a-t-il pas un "h" à adhérer, un "s" à conservateur?
hugo