Je souhaiterais un commentaire que j'ai reçu d'un ami par rapport à la grève des étudiants d'art de Munich. Cette petite analyse de la part de Pascal Frèrebeau m'a bien éclairé sur les enjeux et les motivations de ce mouvement assez exceptionnel pour la Bavière. Voici le commentaire:
Les frais de scolarité à Munich ne sont pas très hauts en soit, mais là où ça pose problème, c'est pour les cursus dans lesquels la masse de travail est très importante, ansi que pour les cursus sélectifs. Certains doivent travailler pour financer leurs études, d'autres pas. Les premiers disposent de considérablement moins de temps que les seconds, et ont plus de chances d' "échouer définitivement": suite à un échec de trop, l'étudiant n'a plus le droit, à vie, d'étudier cette matière, dans toute l'Allemagne. En Allemagne, l' "échec définitif" peut se produire après 5 ans d'études ou plus. Dans la résidence il y avait même un étudiant qui s'est fait "exmatriculé" après 8 ans de droit... Normalement ça dure 4 ans, mais le système est fait de telle manière que souvent les études durent beaucoup plus que ce qui est prévu. Et parfois pour qu'il s'avère finalement que c'était pour des prunes.
Les étudiants salariés sont plus sujets que les autres à cette "exmatriculation définitive". Et l'introduction des frais de scolarité augmente encore plus cette inégalité (besoin de travailler plus longtemps pour faire face à des coûts d'études augmentés parfois de 20 à 25%). Mais s'il n'y avait pas d' "exmatriculation définitive", les frais de scolarité ne seraient pas vraiment un problème.
Bien à vous tous, chers lecteurs,
Météo !
JJ
jeudi 12 novembre 2009
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révoltant
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